P.S : cet article fait référence au dernier article de Florence Beaugé au journal Le Monde (que j’ai déjà posté) et reprend une affaire d’escroquerie de haut niveau auquel des tunisiens ont prit partie, notamment Ghazi Mellouli qui s’est fait étripé dernièrement en Libye…
Florence nous présente ce dernier comme une victime de la machination gouvernementale tunisienne alors qu’il est un escroc de la pire espèce.
Cet article est une réflexion mijoté par un certain hasni, pour remettre Florence sur les rails.
Savourez, c’est du lourd…
Au mois de juillet dernier « 2007 », la société américaine ATI petroleum spécialisée dans la recherche et l’exploration du pétrole au Vietnam, est entrée sur le Marché Libre parisien après avoir vendu 83.000 titres au prix de 18 centimes. Cette société était, jusqu’ici, inconnue dans le milieu boursier et son introduction en bourse a surpris l’Autorité des marchés Financiers.
Quelques jours après, la société américaine annonçait, par voie de presse, son déménagement aux Iles Vierges Britanniques et publia, le 11 septembre 2007, le communiqué suivant : « la société ATIP s’est vue officiellement concédé par la société nationale de pétrole et de gaz tunisienne deux sites pétroliers et gaziers.
Avec cette acquisition, les réserves totales potentielles de la société sont multipliées par cinq et atteignent un milliard de barils de pétroles. »
En l’espace de 3 mois, le titre de la société réalisa un gain de 1700% en s’affichant à 3.39 euros et quelques fois plus.
Miracle unique dans les annales de la finance !
Les porteurs se frottaient les mains, mais pas pour longtemps.
Les miracles boursiers éveillent les soupçons des autorités.
Des enquêteurs, sentant une supercherie à la base de cette réussite, prirent en main le dossier de la société ATIP.
Une information judiciaire pour escroquerie en bande organisée sur les marchés financiers a été ouverte après l’interpellation de onze personnes par la brigade économique. Ils sont soupçonnés d’être les acteurs d’un gigantesque scénario d’escroquerie financière : des actions fictives auraient été vendues à des petits porteurs. Bien plus, les premiers éléments de l’enquête semblaient conclure que la société était une « coquille vide qui n’aurait jamais eu d’activité pétrolière ! ».
Selon les enquêteurs, les escrocs présumés auraient fait vivre le cours de l’action en achetant eux-mêmes les titres à très bas prix, avant de les céder entre 3 et 4 euros à des petits porteurs auxquels des gains importants et rapides étaient promis en annonçant les contrats remportés en Afrique et particulièrement en Tunisie.
Les intermédiaires qui ont négocié les contrats avec les autorités tunisiennes sont parmi les personnes incarcérés : Philippe Habbou Solomom et son ami tunisien Lotfi Belhadj. Mais, c’est le premier qui est présenté comme l’artisan principal de ces marchés et de l’escroquerie boursière.
Le pedigree de Philippe Hababou Solomon est riche, très riche. Voyez plutôt son parcours romanesque :
Joaillier, place Vendôme à Paris, il déposa le bilan en 1991 et se tire aux Etats-Unis.
Le tribunal parisien jugea l’opération frauduleuse et le condamna par défaut.
Aux USA, il va nager dans les eaux troubles de la finance et des casinos célèbres du New Jersey et se retrouva devant la justice d’Atlantic City.
Indésirable aux USA, notre homme pris la direction de la terre promise : Israël.
Philippe Solomon est, entre autre, israélien.
Il installa tranquillement son réseau d’affaires à Tel Aviv, « endroit naturel pour se faire des réseaux, disait-il ».
A partir de cette plate-forme…Il rebondit et réapparut dans des affaires sulfureuses au Canada, et surtout en Afrique.
Il revint en France et se lança dans l’achat de la compagnie aérienne Aérolyon (dossier intéressant à lire sur le site Sud-Corsair).
Pas de chance cette affaire lui coûta une condamnation en avril 2004 à 3 ans de prison ferme pour escroqueries et présentation de fausses attestations bancaires pour la reprise de la compagnie.
Remise de peine aidant, Philippe Hhababou Solomon quitta la prison en 2005 et …
Tel le phœnix qui renaît de ses cendres, il changea de continent, direction l’Afrique.
Grâce à son amitié avec le président putschiste centrafricain Bozizé, il obtint la nationalité centrafricaine et, cerise sur le gâteau, il décrocha le titre de Consul de Centrafrique en…Israël ! Suite à cette nomination, les services de renseignement et les hommes d’affaires israéliens ont pu s’implanter en Centrafrique pour, dit-on, « assurer les intérêts économiques d’Israël et surveiller la commercialisation du diamant qui alimenterait les réseaux du Hezbollah » au Liban.
Il est impossible de présenter le CV juridique et politique de Philippe Hababou Solomon de façon exhaustive sans remplir un manuel qui aurait l’allure d’un catalogue. Pour ceux qui veulent approfondir leur connaissance sur le parcours de ce multicarte sulfureux, ils peuvent consulter le Web. Mais je vous livre une infime partie du carnet d’adresse de Solomon :
Bernard Tapie. Son parcours est bien connu.
Le Floch Pringent : ex-P D G d’ELF, condamné plusieurs fois pour abus de biens sociaux et emplois fictifs. Il a participé activement à la réalisation des contrats pétroliers tunisiens.
Patrick Balkany : Bébé de Charles Pasqua et ami de Sarko, amoureux de fraîche date, de l’Afrique. On relève plusieurs délits et condamnations à son actif.
Thierry Herzog : Avocat des Sarko, des Tiberi et de Thalès dans l’affaire des frégates de Taiwan.
Arcadi Gaydamak : Milliardaire, juif d’origine russe, grande figure politique en Israël, il est candidat favori à la mairie de Jérusalem. Grand escroc visé par un mandat d’arrêt international pour blanchiment d’argent, fraude fiscale, commerce d’armes illicite…Nationalité : russe, angolais, canadien, israélien et français. Rien que ça !
Benoît Chatel : C’est un belge bien introduit dans les cercles dirigeants africains. Jouissant de la sympathie du président congolais Lorent Désiré Kabila, il fut nommé consul du Congo à Nice et à Monaco. Soupçonné d’être impliqué dans l’assassinat de deux opposants congolais en France, il est mis en détention puis, faute d’éléments à charge, remis en liberté. Condamné à plusieurs reprises pour escroquerie par les tribunaux de Nice, Paris, Brest, Lyon, Aix-en-Provence…
Il se dit agent de renseignement des services secret français, la DGSE.
Lotfi Belhassine : Médiatique homme d’affaires franco-tunisien à l’éternel sourire.
Il est le fondateur du festival de Tabarka où il invente le slogan « Je ne veux pas bronzer idiot », du Club Aquarius, d’Air Liberté et de Liberty Channel.
Boss flamboyant, adulé par l’establishment français et tunisien, il répond avec suffisance aux interviews des journalistes mais garde jalousement un voile épais sur ses affaires et l’origine de sa fortune.
Lotfi Belhadj : Personnage énigmatique, affairiste franco-tunisien et fidèle de Philippe Hababou Solomon.
Lotfi Belhadj semble être un élément important dans les négociations de la société ATIP avec les responsables tunisiens et africains.
Il est actuellement en cabane avec son ami Solomon.
Fabien Singaye : « conseiller spécial » auprès du Général-Président Bozizé et ami intime du « Consul » centrafricain Philippe Hababou Solomon. Il a travaillé pour le couple présidentiel rwandais Habyarimana. Il dirigea depuis l’ambassade du Rwanda à Berne un réseau d’espionnage contre « les opposants au régime de Habyarimana ». Il est par ailleurs le beau-fils du principal financier du génocide des Tutsi, Félicien Kabuga, en fuite depuis1994. Déclaré personne non gratta en Suisse, Singaye a été recueilli par Paris et l’intelligentsia oisive et friquée africaine de la capitale française. Décidément, l’Afrique n’a pas de chance !
Paul Barril : Ex-super-gendarme du GIGN. Mercenaire connu et reconnu pour ses activités en Afrique, et plus particulièrement au Rwanda à l’époque du génocide, qui ont défrayé les chroniques.
Bien d’autres personnages aussi haut en couleur, ayant de belles entrées sur le continent africain, font partie du large réseau de business de Philippe Hababou Solomon et forment une ronde autour de la planète pour piller et tuer à l’occasion.
Avec des références pareilles, Philippe Hababou Solomon était l’homme de la situation pour exploiter la naïveté des actionnaires d’une société décrite comme « une coquille vide ».
Mais comment expliquer l’intérêt manifesté par les autorités tunisiennes pour cet escroc notoire, au point de lui confier des contrats d’exploitation du sous-sol national ?
Les services de renseignements tunisiens étaient-ils occupés ailleurs, ou sont-ils incompétents ?
La réponse est peut-être ailleurs, en Europe ou aux USA, dans les comptes bancaires occultes de certains officiels tunisiens.
La rapidité avec laquelle les contrats ont été remportés prouve, en tout cas, que les intermédiaires de la société ATI Pétrolium avaient des arguments à faire vaciller plus d’un requin…
Il est très triste de voir un article se passer de l’essentiel.
Ce qui manque et vous devriez le savoir, c’est qu’en Tunisie, aucune dérive ne pourrait se réaliser dans une conjoncture immune sans la complicité d’un membre de la « Famille ». Et cette fois-ci, ce n’est pas un Trabelsi, mais, c’est le neveu du sommet de l’état : le fils de la sœur du Président Ben Ali « AKRAM BOU AOUINA » associé avec GHAZI MELLOULI, l’ancien porte valise du feu Moncef Ben Ali qui, après 3 ans de prison, s’est associé a Akram Bouaouina et le sulfureux PIERRE BONNARD président de la chambre de commerce pour le moyen orient qui est une coquille vide qui sert d’attrape nigauds et de repère de brigands Tunisiens.
Histoire d’une arnaque par BOB 29 mars 2009 14:55, par Pierre Bonnard
La calomnie est parfois puissante mais, avec le temps, la vérité finit toujours par triompher.
Des procédures judiciaires pour escroquerie en bande organisée, dénigrement et diffamation sont actuellement en cours en France comme en Tunisie, à l’encontre d’un franco-tunisien qui propage ces pseudo-informations. La Chambre de Commerce des Pays du Proche et Moyen Orient communiquera ultérieurement lorsque les procédures auront abouties et que les jugements auront été rendus.
Un premier jugement a déjà été rendu au TGI de Paris par le juge des référés le 27 juin 2008, au profit de ladite Chambre de Commerce et à l’encontre de Monsieur Lotfi Belhadj qui a été condamné.
Il n’a d’ailleurs pas fait appel du jugement. A vous de juger
En conclusion :
Si la journaliste Florence Beaugé avait pris la peine d’enquêter sur les motivations réelles ayant abouti à la tentative de meurtre qu’a subi Ghazi Mellouli à Tripoli, elle aurait pu être plus objective pour décortiquer les intrications scandaleuses qui ont ciblé le moignon faible du réseau criminel d’une bande internationale mafieuse spécialisée dans les finances crapuleuses où Ghazi Mellouli n’est pour autant innocent.
De ce fait, on entendra bien parler de lui, plus tard, en tant qu’opposant politique qui ira s’adjoindre à la diaspora pour dénoncer les violations des droits de l’homme en Tunisie et les dérives de la dictature policière.
L’article de Florence Beaugé paru au journal « Le Monde » inciterait les autorités à confirmer que l’auteur n’est qu’un crayonnier des marécages.
Personnellement, j’aurais souhaité que Florence Beaugé prenne la peine d’attirer l’attention des autorités au pouvoir sur les exilés tunisiens candidats au retour au pays, mais qui demeurent bloquer au refus de délivrance de leurs passeports au niveau des structures diplomatiques en Europe. J’aurais bien préféré que cette journaliste mette le doigt sur les dérives de la société civile qui prétend défendre les causes nobles à travers des opportunistes et des spéculateurs qui découlent d’une subversion humanitaire de l’orphelinat Bolchévique d’Henri Curiel « Réseau Solidarité ».
Dommage ! …ça ne colle plus.
Le jeu de victimisation a bien des limites.
Ghazi Mellouli en sait plus qu’il en fallait.
Sa sécurité personnelle et familiale est mise en péril.
Le danger lui provient de ses anciennes connaissances mafieuses à travers des secrets qu’il détient pour les faire chanter selon le marché des intérêts et des humeurs.
Nul ne pourrait prétendre son innocence, y compris Ghazi Mellouli.
La journaliste Florence Beaugé s’est bien mise au service de la médiatisation trop superficielle d’une affaire criminelle crapuleuse. La crédibilité du journal « Le Monde » est mise en doute par ces vaines manœuvres médiatiques…
Celui qui a publié ce copier/coller
d’ anciens articles accompagné de ses commentaires facilement identifiables par sa prose n’ est autre que le renégat Sahbi Amri un militaire, pseudo medecin généraliste qui a assisté à l’ assassinat du commandant Mansouri sous la torture dans les locaux du Ministère de l’ Intérieur tunisien.
Cette crapule stipendiée par le criminel Ben Ali est avec Ali Daldoul une partie de la meute de voyous chargés de discréditer et d’ attaquer par tous les moyens les opposants à la dictature.
M. Mellouli a effectivement gravité dans les sphères des clans du pouvoir mafieux tunisien, mais on peut en dire autant de Aziz Miled, Raouf Kateb, Abdelwahab Ben Ayed, Abdelhamid El Khechine, Khaled El Kobbi, Lazhar Sta…et des milliers d’entrepreneurs d’ importance variable soumis à la « loi du sponsor « .
Très bon article ! N’oubliez pas que nous sommes en Suisse au courant des manoeuvres de bonnard et de Mellouli dans les sociétés Parmex logée à Zug et la société AMD, toutes deux appartenant au dit Pierre Bonnard, aujourd’hui soumises à une enquête approfondie des autorités vaudoises, françaises et tunisiennes pour blanchiement aggravé…
L’article publié à l’origine sur le site Réveil Tunisien, intitulé « Les dirigeants tunisiens cèdent l’exploration et l’exploitation de la richesse du sous-sol à un escroc israélien. » se termine par cette phrase « La rapidité avec laquelle les contrats ont été remportés prouve, en tout cas, que les intermédiaires de la société ATI Pétrolium avaient des arguments à faire vaciller plus d’un requin… »
La photo ainsi que le commentaire qui commence par la phrase en gras, ne font pas partie de l’article, c’est un montage très bas.
slt..svp qui peut m’aider..pour avoir les coordonnées de hasni celui qui a ecrit cet article
http://www.aljarida.com.tn
الوطنيّة
المستعمرون الجدد على مائدة الطرابلسية : القصة الكاملة لنهب أموال شركة ستير
17:53 10-03
لا يبدو أن المآسي التي عاشتها تونس في فترة الرئيس الفار بن علي قد وصلت إلى نهايتها ففي كل يوم نقف أمام فضيحة جديدة تقوم شاهدا على فساد عهد قاتم أتى على مقدرات بلادنا المالية والاقتصادية.
ولعل من أبرز مظاهر هذه القتامة هي التي مست مجال انتاج النفط ونقله وتكريره، فالمعلوم أنه توجد في تونس شركة وطنية واحدة لتكرير النفط وهي شركة « ستير ».ع
ولكن شيئا من ذلك لم يحدث وكانت المافيا الطرابلسية كعادتها في الموعد، ذلك أن عملية نقل البترول من مينائي الصخيرة وجرجيس إلى مصنع التكرير الكائن بجرزونة أوكلت إلى شركة مملوكة لمنصف الطرابلسي تسمى شركة « ترنسماد »
ومن المفارقات أن هذه الشركة لا تملك سفينة نقل واحدة وبالرجوع إلى القواعد المعمول بها في مجال النقل البحري فهي لم تكن تملك صفة المجهز وكان من المفروض أن لا تلجأ لها شركة « ستير » في إتمام صفقات نقل البترول ومع ذلك فقد حصل المحظور.
ولكن هل كان منصف الطرابلسي قادرا على إدارة أعمال على درجة عالية من التقنية على غرار صفقات نقل البترول وتكريره؟
كل من يعرف الرجل عن قرب يمكنه أن لا يجيب إلا بابتسامة ساخرة فما كان يسميه « أعمالا » لم يكن سوى تسخيرا لأجهزة الدولة لجني أكبر قدر من المال وإن كان ذلك المال ملكا للمجموعة الوطنية.
وعلى أية حال يبدو أن الرجل حافظ على شيء من الحكمة ليدرك أن إمكانياته الذهنية لا تخوله التعامل مع هذا النوع من « الأعمال » وأنه من الوجيه الاستعانة بشخص يمكن أن يصلح لهذه الصفقة.
وقع الاختيار على شخص يدعى غازي الملولي الذي لم يكن بعيدا عن « العائلة » ذلك أنه كان صديقا مقربا من حبيب بن علي الذي اشتهر في تونس باسم المنصف بالإضافة إلى اكتسابه خبرات كافية في مجال إدارة « الأعمال » ودائرة معارف محترمة ولم يكن يمضي على مغادرته السجن مدة طويلة.
وكان اختيار هذا الشخص ليدير أعمال المنصف الطرابلسي في مكانه ذلك أنه أفلح في اقتلاع اتفاقية حصرية لنقل البترول إلى معمل التكرير بجرزونة دون أية منافسة ودون امتلاك باخرة واحدة في مقابل أسعار مسيلة للعاب يمكن تقاسمها.
كان الأمر يبدو عاديا في تونس ما قبل الثورة فلم يكن من الغريب ان تستولي العصابة الطرابلسية على قطاع النقل البحري مثل غيره من القطاعات المالية والاقتصادية إلا أن غازي الملولي توصل إلى فكرة أخرى تمكنه من تحقيق مرابيح طائلة بالعملة الصعبة من داخل شركة « ترنمساد » نفسها.
وتتمثل هذه الفكرة في الاتصال بشخص فرنسي الجنسية يدعى « بيار بونار » (وهو شخص لا علاقة له بالرسام الفرنسي الشهير) لتكوين شركتين وهميتين إحداهما بفرنسا والأخرى بسويسرا.
كان دور هاتين الشركتين ربط الصلة بين ترنسماد وستير من جهة مع بعض الناقلين البحريين الذين يمتلكون البواخر اللازمة لنقل النفط من جهة أخرى في مقابل مبالغ طائلة تدفع بالعملة الصعبة وتدرج مباشرة في حسابات هاتين الشركتين في تونس وأوروبا.
ولم يكن بيار بونار رجل أعمال ولم تكن له اية صلة بعالم الأعمال وكل ما عرف عنه أنهه شخص فرنسي الجنسية منحدر من منطقة فرساي لا يتجاوز من العمر 42 سنة وفهم بفضل صديقه غازي أن تونس هي « الإلدواردو » الذي يمكن أن يحقق فيه أحلام الثروة ولا بأس أن يكون ذلك من مال التونسيين وعلى رقابهم ومن أجل تحقيق هذه المآرب لجأ بونار إلى استعمال شركتين وهميتين تسمى الأولى « أ.م.د » اختارت مقرا لها شقة كائنة بشارع كبير بباريس ولم تسجل أي نشاط في فرنسا منذ سنة 2004 وانتهى الأمر بها إلى الغلق التام منذ سنوات فيما تسمى الثانية « بارماكس » وكان بونار يدلي في شأنها بتوكيل مدلس.
ورغم طابعهما الوهمي فقد تمكنت الشركتان من فتح حسابات بنكية بالعملة الصعبة ببنك شمال إفريقيا الدولي من دون التثبت من هويتهما أو التدقيق في ملفيهما القانونيين.
كانت عمليات نقل البترول إلى معمل التكرير بجرزونة تتم وفق هذا المخطط ولم يكن محبذا أن يظهر غازي الملولي ولا بيار بونار في واجهة الأحداث حتى يتم تهريب الأموال المنهوبة إلى المصارف الأوروبية (على غرار كريدي ليوني) بكل هدوء وأمان.
لذلك وقعت الاستعانة بخدمات مواطن فرنسي آخر يلعب دور المدير التجاري لشركة « أ.م.د » ويحمل توكيلا من بونار يمكنه من قبض الشيكات المسحوبة بمئات آلاف الدولارات من حساب شركة ستير.
هذا المدير التجاري المزعوم يدعى « فرانك لياني » وكان المسؤولون في شركة ستير يسلمونه الشيكات والكمبيالات ويستقبلونه استقبال كبار المسؤولين دون التثبت من صفته ولا في سيرته.
ولم يكن فرانك لياني سوى مجرما أصدرت في شأنه الدائرة الجنائية بالمحكمة الابتدائية بالأسون حكما بالسجن لمدة 7 سنوات من أجل المشاركة في القتل العمد بتاريخ 15-11-2003.
وكان من المفروض أن يكون لياني معروفا لدى المسؤولين التونسيين وأن يستمد شهرته من شهرة ضحيته في الحكم الصادر في شأنه كان من أجل قتل بطل فرنسا في الشطرنج وابن بطل الرالي المعروف « جيل أندروبي ».
كيف مر فرانك لياني بهذه السهولة وكيف مر من قبله بيار بونار؟
وإذا علمنا أن البترول كان ينقل بمعدل مرتين في الأسبوع فما هو حجم الأموال الواقع نهبها وتهريبها طيلة هذه السنوات؟
كانت الأمور تسير بصورة هادئة دون علم المنصف الطرابلسي ولكنه عندما تفطن لم يكن أمام غازي الملولي سواء الفرار إلى فرنسا عن طريق الأراضي الليبية ليقدم نفسه على أنه لاجئ سياسي عانى من ظلم بن علي وغطرسة الطرابلسية وليبقى الفرنسيون بتونس ينعمان بأموال المجموعة الوطنية إلى اليوم.
ما إن تنتهي مهزلة حتى تولد مهزلة أخرى لتصور بوضوح ما كان يعاني منه شعبنا من استخفاف بكرامته واقتسام خيراته على مائدة لم يغب عنها حتى المستعمرون المتجددون.
نزيهة التواتي
المستعمرون الجدد على مائدة الطرابلسية : القصة الكاملة لنهب أموال شركة ستير
لم يكن فرانك لياني سوى مجرما أصدرت في شأنه الدائرة الجنائية…
17:53 10-03
الإفراج عن والدة عماد الطرابلسي
علمت « الجريدة » من مصادر مطلعة أن الدائرة الجناحية…
17:26 10-03
خطية مالية وعامين سجن لصخر الماطري
قضت الدائرة الجناحية بالمحكمة الابتدائية بتونس…
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العثور على أسلحة قديمة في منزل بالعاصمة
قامت اليوم وحدات الأمن باقتحام منزل بنهج الخرطوم…
16:04 10-03
لأول مرة الملتقى الثالث للمدونين العرب في تونس
انعقد اليوم بمدينة العلوم ولأول مرة في تونس…
14:49 10-03
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لينا بن مهني: لم ادعي يوما الثورية
سليم الرياحي في حديث خاص بالجريدة: تحالف النهضة والتكتل خطر على تونس
الشهيد الحي رشاد العربي
هشام المؤدب للجريدة
Ghazi Mellouli